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Le coronavirus met le monde du sport à l’arrêt

Un ballon sur un terrain

Les deux derniers jours ont été catastrophiques pour le monde du sport à l’international. Depuis déjà quelques semaines, en Europe, on assistait à des situations inédites alors que certains matchs de foot se jouaient sans spectateurs afin d’éviter la propagation du coronavirus. Mais depuis hier, les ligues de différents sports, à l’international, ont annulés ou mis sur pause leur saison. Regard sur une situation aux répercussions économiques astronomiques.

Un effet domino inquiétant

Lorsqu’un match de foot se joue sans spectateur ou qu’il est annulé, on estime facilement les pertes que cela représente pour l’équipe qui reçoit ses adversaires sur sa pelouse. Cela se compte en millions d’euros. Mais ce n’est que le début d’un effet domino qui, lui, peut difficilement s’évaluer si ce n’est qu’il est assuré que le chiffre final sera astronomique et désastreux.

Commençons par observer l’effet sur les maisons de jeux. Pour eux, perdre un match ne signifiait pas grand-chose, mais soudainement, il n’y a plus aucun sport sur lequel parier. Alors que cette activité se développe de plus en plus d’année en année, il est très difficile d’évaluer la portée que cet arrêt aura sur l’industrie. En attendant, les joueurs qui s’ennuient de leur activité préférée, peuvent toujours se rendre sur un casino belge en ligne.

L’arrêt d’une industrie qui en ralentira bien d’autres

Il est probable que les employés reliés directement aux sports soient compensés pour la perte de leur activité, soit par l’équipe ou le propriétaire du lieu où se jouent les matchs. Mais comment les concessions à l’intérieur des stades et des arénas feront-elles pour récupérer du manque à gagner ? Idem des restaurants et bar autour qui bénéficient d’un surplus de visiteurs à chaque match. Là, on comprend rapidement la réalité économique qui est réellement en jeu.

Malheureusement, ça ne s’arrête pas là. Les taxis et Uber connaissent aussi des pics les soirs de match. Pire encore, les journalistes sportifs tournent à vide puisqu’ils n’ont plus aucun match à couvrir, zéro nouvelles, ni aucun scoop à dévoiler. Plusieurs d’entre eux travaillent en freelance et se retrouveront ainsi sans entrée financière pendant quelque temps. Et ceux qui travaillent pour une station télé ou radio sportives devront trouver de quoi parler. Le monde du sport est normalement un renouveau journalier, mais là, il faudra sans cesse parler du passé – pas vraiment de quoi exciter les spectateurs et auditeurs…

Nous oublions ici plusieurs catégories de travailleurs sans le moindre doute et nous nous en excusons. Cette situation sera très difficile économiquement pour un grand nombre de personnes. Mais elle le sera aussi pour tous les amateurs de sport pour qui, regarder leur équipe préférée jouer, leur procure un peu de plaisir qui leur manquera assurément.

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