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Obésité infantile : le programme « Vivons en forme » se révèle très efficace

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Pas moins de 250 villes françaises ont participé au programme « Vivons en forme » proposé par l’association FLVS (Fleurbaix Laventie Ville Santé). Une étude menée sur 4 ans a pu démontrer l’efficacité du processus sur les enfants atteints d’obésité ou en surpoids.

Les enfants d’ouvriers plus touchés par le surpoids

Alors que les Français font de plus en plus attention à ce qu’il y a dans leurs assiettes, paradoxalement, le taux d’obésité et de surpoids augmentent chaque année, notamment chez les enfants. C’est la part ouvrière qui est la plus touchée par les problèmes de poids : dès l’âge de six ans, les enfants d’ouvriers sont 4 fois plus touchés par l’obésité que les enfants de cadres, 24 % des enfants d’ouvriers sont en surpoids et 8 % sont obèses, contre respectivement 12 % et 3 % des enfants de cadres.

Pourtant, l’année 2020 a été celle du renouveau alimentaire avec l’envie de la part des Français de consommer des produits locaux et frais dans l’objectif de privilégier une alimentation saine et respectueuse de la nature. En se tournant vers des extracteurs de jus, comme Angel, en reprenant le goût du fait-maison, en consommant uniquement des produits biologiques, les Français affichent leur volonté de manger mieux et durable. Le budget dédié à la consommation alimentaire est en forte hausse.

Un système qui prouve son efficacité

Le programme FLV permet d’aider les enfants qui n’ont pas accès à ces nouveaux modes alimentaires, car ils font partie des populations vulnérables. Il a su montrer son efficacité : c’est la première fois que des résultats scientifiques obtenus sur une longue période indiquent une baisse durable de l’obésité et du surpoids et non pas une simple stabilisation, validant ainsi l’intérêt et l’efficacité de cette méthode. Ces résultats positifs ont été constatés, quels que soient le sexe de l’enfant et sa scolarisation (en zone ZEP ou non), ce qui suggère que le programme parvient à effacer les inégalités sociales en donnant les mêmes chances à tous.

L’étude a mesuré sur 4 ans l’évolution du surpoids ou de l’obésité d’enfants ayant bénéficié des actions du programme : 827 enfants ont été pesés deux fois, au début du CP et à la fin du primaire (CM2), 50 % des enfants en surpoids ou obèses ont amélioré leur statut pondéral. En 2011, 20 % des enfants étaient en surpoids ou obèses. Quatre ans plus tard, seulement 16 % l’étaient.

Mobiliser l’ensemble des acteurs

Chaque enfant a pu adopter les bons comportements alimentaires, en privilégiant une alimentation saine et équilibrée, des jus de fruits frais obtenus grâce à des extracteurs de jus comme l’Angel 5500, des légumes, mais aussi en évitant les sucreries, les mauvaises matières grasses, etc. Pour éviter l’obésité ou le surpoids, il faut aussi veiller à ce que l’enfant prenne bien ses 4 repas au cours de la journée, afin de limiter au maximum le grignotage. À côté de cet aspect alimentaire, la pratique de l’activité physique est primordiale.

C’est en agissant dans une dynamique de co-construction avec tous les acteurs locaux que l’association a réussi à aider chaque enfant.  Les communes s’engagent à un programme d’actions pluridisciplinaires, comme un groupe de sport adapté pour les enfants obèses, la formation de personnels de crèches et de restauration scolaire, l’organisation d’une « Semaine nutrition activité physique et sportive »… Sans oublier la mise en place d’un marketing social intensif, soit l’application de techniques de marketing du secteur commercial pour résoudre des problèmes sociaux en encourageant la modification des comportements.

Forte de son succès, la FLVS n’est pas prête de s’arrêter là. D’autant plus que le problème de de l’obésité est d’autant plus important en ces temps incertains : le risque de mortalité est plus élevé de 50 % chez les jeunes adultes souffrant d’obésité morbide atteints par le Covid-19.

 

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